1983-2023
LA RÉVOLUTION DU QUOTIDIEN

Les associations du 10-Dalmatie vous ouvrent leurs portes à l’occasion de cet anniversaire.
De septembre à décembre : évènements et portes ouvertes

du 15 au 17 septembre à l’Éclos
Le Jeu de Peindre
diffusion de films et vidéos, séances de découverte

du 29 septembre au 1er octobre au dojo Yuki Ho
Aïkido et Katsugen Undo
vidéos, rencontres, séances de découverte
suivi par
du 13 au 15 octobre, Stage conduit par Manon Soavi
du 10 au 12 novembre, Stage conduit par Régis Soavi senseï

du 27 au 29 octobre au Centre Culturel La Lanterne
Partage de savoirs et savoir-faire
rencontres et démonstrations

Une idée, une pratique et un lieu concret. Avec comme ambition de reprendre le pouvoir sur son corps, de se redécouvrir capable et autonome, d’abord au sein d’un dojo, puis que cela s’étende à la vie quotidienne. 
“Le maître anarchiste, Itsuo Tsuda” Manon Soavi

DOJO YUKI HO – COLLECTIF 10 DALMATIE

Pour Itsuo Tsuda, le dojo est un lieu d’expérimentation individuelle et collective, de pratique de l’autonomie. Il ne « crée pas des dojos japonais au sens strict du terme. Il insuffle à ces lieux une fonction d’autoémancipation. »

C’est dans cet état d’esprit que Régis Soavi, élève direct d’Itsuo Tsuda dont il suivit l’enseignement durant dix ans, crée le dojo Yuki Ho en 1983. C’est ainsi que les bâtiments du 10 de la rue Dalmatie – un hangar de mécanicien, un garage et une toulousaine – se transforment sous l’effet d’un chantier collectif en un dojo, un atelier de peinture Arno Stern et un lieu d’accueil alternatif pour les enfants.

Quarante ans plus tard, le 10-Dalmatie réunit ces mêmes espaces et activités auxquels un centre culturel s’est ajouté en 2018. Lieux de pratique d’autogestion, d’éducation populaire, d’apprentissage autonome, d’expérimentation, les associations du 10-Dalmatie sont heureuses de vous ouvrir leurs portes à l’occasion de cet anniversaire, de septembre à décembre.

à l’occasion de la sortie du livre “Le maître anarchiste, Itsuo Tsuda”, le dojo Yuki Ho vous ouvre ses portes :

samedi 19 novembre : rencontre avec l’autrice Manon Soavi à 17h

19 et 20 novembre : séances de découverte Pratique Respiratoire Aïkido à 8h et 15h30

Ces évènements sont organisés par le Dojo Yuki Ho et le collectif d’associations 10dalmatie, ils seront suivis par un moment convivial d’échange avec l’autrice et les pratiquants, autour d’un goûter ou apéritif, selon le moment !

Pour toute information : yukiho@ecole-itsuo-tsuda.org – 05 61 48 75 80

Manon Soavi sera également accueillie par plusieurs lieux culturels toulousains et de la région du 15 au 22 novembre, voici le programme :

En ce début d’année, le dojo Yuki Ho, l’atelier Éclos et le centre culturel La Lanterne vous accueillent, voici le programme !

Au dojo Yuki Ho

Du 15 septembre au 15 octobre : mois découverte gratuit. Vous êtes invités à venir à toutes les séances d’Aïkido.

Du 28 au 30 octobre : stage Aïkido et Katsugen Undo conduit par Régis Soavi Senseï

A l’occasion de la sortie du livre Le maître anarchiste, Itsuo Tsuda par Manon Soavi le 17 octobre, des rencontres avec l’autrice sont en cours de préparation pour le début du mois de novembre, nous vous tiendrons informés.

plus d’infos sur l’association : http://dojo-yukiho.org/

À l’Éclos : atelier du Jeu de Peindre

A partir du 9 septembre, l’Éclos accueille les enfants et ceux qui veulent leur ressembler par l’ardeur, la sincérité, le goût du jeu¹ !

¹Arno Stern, Le Jeu de Peindre, Actes Sud, 2011, p.19.

plus d’infos sur l’association : https://eclos-atelier.org/

À la Lanterne

Les ateliers reprennent : le 4 septembre pour les stages Mosaïque adultes, le 27 pour la Lanterne Musicale avec les ateliers enfants-parents. Le calendrier des ateliers Sculpture Bois par En Compagnie des Copeaux arrive très bientôt ainsi que celui du Chant Polyphonique par Mélanie Gauguier.

Mercredi 7 septembre : La Lanterne Musicale à Djoliba Instruments du Monde (18bis Bd Pierre-Paul Riquet, 31000 Toulouse) – Atelier Jouer Ensemble Enfants-Parents

Samedi 8 octobre : Rencontre sur le thème de l’éducation (sur invitation) avec la présence de Rachele Borghi, enseignante à l’université Paris-Sorbonne et autrice du livre Décolonialité & privilège : devenir complice

Et bien sûr, la sortie du Train Souterrain n° 10, la revue culturelle toulousaine souterraine gratuite, et d’autres évènements…

plus d’infos sur l’association : https://sites.google.com/view/la-lanterne/accueil

Invité par le musée Georges-Labit, le dojo Yuki Ho participera à la nuit européenne des musées pour une démonstration d’Aïkido et d’armes traditionnelles japonaises.

Le lendemain, dimanche 15, nous vous invitons au dojo pour découvrir l’Aïkido tel que nous le pratiquons dans l’Ecole Itsuo Tsuda. Vous êtes les bienvenus, à 10h ou 16h, pour pratiquer et découvrir notre dojo.

Je ne pratique pas l’Aïkido tel qu’il est défini en Occident. Pourtant, je ne cesse d’essayer de comprendre ce que Maître Ueshiba a voulu dire par ce nom.

La Voie des dieux, Itsuo Tsuda

TRAIN SOUTERRAIN : 1 an de chemin ensemble !
Le mois de mai de l’an dernier La Lanterne a créé un objet assez bizarre, une revue culturelle, imprimée en quelques dizaines de copies, sur du papier de très bonne qualité, gratuite, à distribuer en dehors de notre cercle d’adhérents…

Lire la suite “La Lanterne : Fête d’anniversaire du Train Souterrain – 8 mai 2022” →

L’Aïkido nous amène à avoir un rapport différent au combat, qui est plus de l’ordre de la lucidité sur la situation que de la réponse violente et immédiate par action réflexe à une agression. C’est cette attitude que l’on peut qualifier de sagesse, acquise par les années de travail sur le corps, qui en est le résultat.

Lire la suite “Stage Aïkido et Katsugen Undo (Seïtaï) conduit par Régis Soavi Senseï : 15-17 avril 2022” →

La pratique d’un art comme l’Aïkido peut être, comme le Jujitsu des féministes anglaises au début du 20ème siècle, plus qu’un art de défense, un  « art total » « en raison de son aptitude à créer de nouvelles pratiques de soi qui sont autant de transformations politiques, corporelles, intimes. En libérant les corps des vêtements qui entravent les gestes, en déployant les mouvements […] en exerçant un corps qui habite, occupe la rue, se déplace, s’équilibre »(1) et qui ainsi instaure un autre rapport au monde, une autre façon d’être. Petit à petit notre posture change pour passer du « comment me défendre, sans faire de mal » à « être moi-même » et quels sont les moyens à ma disposition pour garder mon intégrité. Peut-être il y aura-t-il besoin de la rage comme force d’action, peut-être suffira-t-il de se lever et de dire « non ». C’est notre détermination qui changera tout. (…)
Les femmes trouvent une place de choix dans ce travail où leurs capacités peuvent s’exercer et progressivement découvrir qu’ « Il ne s’agit pas tant d’apprendre à se battre, que de désapprendre à ne pas se battre. »(2)

(1,2) Elsa Dorlin, Se défendre : une philosophie de la violence, La Découverte 2017

Extrait de « Le monde où nous vivons  » un article de Manon Soavi publié dans Self et Dragon Spécial n°2 en juillet 2020.

Il y a dans la pratique du sabre une recherche d’une harmonie de mouvement, d’une fluidité dans le maniement. Quand le mouvement est juste, il est à la fois efficace et beau.
Manon Soavi – Hors-Cadre – Éditions La Lanterne

au dojo Yuki Ho

Deuxième lecture autour d’écrits de Mona Chollet lus par Estelle Soavi  jeudi 27 février à 19h30 à La Lanterne.

Lire la suite “Cycle de lectures autour d’écrits de Mona Chollet : 27 février 2020” →

Il suffit de rassembler un petit groupe et d’être prêt à se retrousser les manches pour investir un lieu et commencer à vivre selon ses désirs, là, tout de suite, indépendamment de sa situation économique.

Mona Chollet, Chez soi – Une odyssée de l’espace domestique p.342 Éd. La Découverte

Cette phrase pourrait résumer toute l’histoire du 10Dalmatie, dont la naissance il y a 37 ans et renaissance il y a deux ans sont passées par deux grands chantiers collectifs. Au-delà de ces dates marquantes, les chantiers sont quasi-permanents au 10Dalmatie, pour le plaisir de prendre soin de ce lieu exceptionnel mais aussi par besoin ; le besoin de s’activer, travailler ensemble, réaliser.

Aujourd’hui, c’est le portail.

Nous l’aimions tellement ce portail… il était déjà là en 1983 et sûrement bien avant. Cependant, il ne fermait plus, si jamais il fermait ne s’ouvrait plus et quand il s’ouvrait grand menaçait de tomber.
Lire la suite “Chantier février/mars 2020 : changement du portail” →